Menaces sur la planète terre
L’histoire de la Terre, de sa création à aujourd’hui, révèle que 99% des espèces vivantes ont disparu ou évolué et cédé leur place à de nouvelles ; cela implique que les êtres vivants de notre époque, dont nous humains, serons tôt ou tard confrontés à un cataclysme pouvant engendrer notre disparition pure et simple !
Ce reportage d’anticipation, révèle que cinq cataclysmes naturels ont déjà décimé des milliers d’espèces, il y a de cela plusieurs millions d’années. Un prochain phénomène de ce même type semble se préparer, mais cette fois, il n’aura rien de naturel, car il sera le fruit des dérives comportementales humaines.
Notre espèce est-elle près à résister à ce sombre avenir ? Nous allons tâcher d’y voir un peu plus clair.
Le meilleur moyen de se préparer et de trouver des parades efficaces, est d’analyser chronologiquement les extinctions de masse du passé.
Il ya de cela 65 millions d’années, ce fût le cas pour les dinosaures, qui après avoir régné sur la planète durant près de 160 millions d’années, ont brutalement disparu ; alors, quelle en a été la cause ?
Phillip Currie, spécialiste des dinosaures, nous emmène au Canada, dans une région connue pour ses nombreuses découvertes de fossiles ; il est aidé d’un astronome, qui lui, analyse des fragments sédimentaires provenant du Colorado.
Ce dernier avalise le fait que l’argile de la terre contient 200 fois plus d’iridium que la moyenne et que le cristal présent a subit des modifications semblables à celles obtenues lors d’un très fort dégagement de chaleur. A notre époque, un seul phénomène pourrait produire cela, il s’agit d’une énorme explosion nucléaire !
Un astéroïde de la taille d’une montagne comme celle de l’Everest, de 10 km de large et pesant 1000 milliards de tonnes, ayant frappé la Terre dans la région du Yucatan, il y a de cela 65 millions d’années, a provoqué un choc de 2 millions de fois supérieur à la plus grosse bombe atomique jamais utilisée par les hommes !
Les conséquences de cette collision furent terribles et provoquèrent des réactions en chaîne telles des tremblements de terre et leurs dévastateurs tsunamis, une élévation très sensible et généralisée de la température, ou encore des retombées de roches créant de nouveaux impacts à plusieurs milliers de kilomètres de l’initial. L’épais nuage de poussière résultant de l’impact a empêché le soleil de faire son office, et bientôt, ce sont des températures glaciales qui sévissent sur l’ensemble de la planète, rompant ainsi la chaîne alimentaire. Bref, un cataclysme tel, que quasiment toutes les espèces animales, dont les dinosaures, tant que végétales, ont disparu de la surface du globe !
Seules, les espèces les plus robustes et les mieux adaptées à cette situation, comme les charognards, ou encore quelques oiseaux pouvant parcourir de longues distances ont réchappé au cataclysme ; quand n’aurait-il été de l’homme dans de pareilles circonstances ?
Un astéroïde de taille moindre, pourrait à lui seul créer d’immenses dégâts, mais l’évolution technologique de notre espèce à permis de préparer des parades à ce genre d’évènement ; ainsi, des techniques ont été mises au point, mais cependant jamais testées en réel, afin de dévier la trajectoire d’un de ces éventuels visiteurs de l’espace et les astronomes veillent au grain depuis leurs différents sites d’observation disséminés sur la planète.
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Autre époque, autre phénomène ; il ya de cela 250 millions d’années, 95% des espèces vivantes terrestres, dont les Gorgonoptiens, reptiles mammaliens, ont été décimées par un cataclysme surgi des entrailles de la planète et qui a mit fin à l’âge permien.
C’est en Afrique du sud, dans le désert du Carou que l’étude des couches de sédiments rocheux révèle l’ampleur des ravages causés par cette catastrophe naturelle. En effet, la variation de l’aspect des couches de roche, correspondant à des périodes différentes, est saisissante et on peut apercevoir une nette divergence entre le moment où cet endroit était luxuriant et un autre, où nulle trace de vie n’apparaît et qui représente une période où s’est joué un des plus grands génocides naturel de tous les temps.
Seule, une espèce sur vingt a survécu à ce cataclysme sans précédent, et qui a laissé les scientifiques perplexes durant de nombreuses années.
Aussi, c’est de Sibérie que viendra la réponse, et cette découverte a eu lieu durant les années 1990. C’est dans une région dorénavant appelée « les Trapps de Sibérie », qu’une surface, recouverte de lave et grande de plusieurs milliers de kilomètres carrés, a été repérée sous l’immense étendue de glace. Hors, nul volcan n’a pu produire une telle quantité de lave, elle ne peut donc être que directement issue des entrailles de la terre et être la résultante de « panaches mantelliques » provoquant la fusion de la roche et la fissuration de la croûte terrestre, laissant ainsi jaillir la lave qui après refroidissement a laissé un aspect si singulier à l’endroit.
D’après le spécialiste Bill Mc Guire, les Trapps constituent le phénomène naturel le plus puissant lié à notre planète et à son histoire. Ce sont ainsi plus d’un million et demi de mètres cubes de laves qui se sont accumulés en Sibérie et ce sur une épaisseur de 1,5 km, soit 150 000 fois plus que les émissions du Krakatoa, volcan indonésien entré en éruption en 1883 et qui a fait plus de 36 000 victimes en une seule journée ! Cela permet de mieux appréhender le genre de catastrophe que pourrait constituer un nouveau phénomène de ce type.
La vidéo nous démontre ensuite comment d’un épiphénomène local on arrive à la quasi disparition de toute espèce vivante sur la planète et à la fin de l’âge permien.
L’exemple de l’éruption de Laki en 1783, en Islande nous démontre le type de phénomènes que peuvent engendrer les Trapps, à travers l’analyse de la calotte glacière correspondant à cette époque précise ; élévation du niveau de soufre dans l’air, pluies acides, et réfléchissement de la lueur solaire sur les pellicules de soufre vers l’espace, engendrent la mort de certains végétaux, notamment les cultures, provoquant la famine du bétail et des populations, ainsi qu’une baisse subite et très sensible des températures.
Récapitulons : Trapps de Sibérie, dioxyde de soufre et pluies acides qui en découlent, plaines fertiles transformées en déserts et mers inhabitables, période glacière, si tout cela n’a pas suffit à mettre fin au permien et à ses êtres vivants dans leur ensemble, un autre paramètre encore plus néfaste fait son apparition : le dioxyde de carbone !
En effet, celui-ci s’accumule dans l’atmosphère, laissant filtrer le rayonnement solaire vers la Terre, mais en empêchant la chaleur de s’évacuer, provoquant ainsi le désormais trop célèbre effet de serre.
Ce phénomène ayant vu le jour sur un laps de temps très court à l’échelle de l’histoire de notre planète, les différentes espèces n’ont pu supporter une élévation générale de la température qui, par exemple, a été de 15 degrés dans la plaine du Carou, rompant ainsi l’intégralité de la chaîne alimentaire !
Dans la mer, l’équation est la même, les températures atteignent probablement les 38 degrés en zone équatoriale et jusqu’à plus de 25 degrés aux pôles, ce qui provoque la chute du taux d’oxygène global et une extinction massive des espèces sous-marines.
Non contents des explications meurtrières précédentes, les scientifiques recherchent une ultime cause ayant parachevé ce sombre tableau ; ainsi, des bactéries fabriquant du sulfure d’hydrogène ont prospéré à la faveur des fortes chaleurs et de la chute du taux d’oxygène dans l’air et dans l’eau. Ce phénomène a contribué à rendre putride et mortel, l’atmosphère aérienne et sous-marine, anéantissant la quasi-totalité des seules espèces ayant survécu aux phénomènes antérieurs.
Tôt ou tard, ce genre de phénomène refera son apparition et l’humanité entière serait alors mise à mal. Seules, quelques espèces ont survécu aux déchaînements de la nature engendrés par les Trapps de Sibérie, et le salut d’une infime partie de notre espèce passerait par une migration forcée vers un type d’habitat troglodyte, ce qui laisse imaginer le type de mutation comportementale que cela induirait, notamment pour ce qui est de l’eau potable et de la nourriture !
Avant de plonger vers les profondeurs de grottes inhospitalières, revenons une fois de plus dans le temps, il y a plus exactement de cela 440 millions d’années, âge Ordovicien et époque de fin de règne des trilobites, et où là encore, notre chère planète s’est octroyée une belle frayeur.
L’hypothèse scientifique la plus répandue quand à la fin de l’Ordovicien, est qu’il s’agit de la résultante d’une période glacière, hypothèse cependant trop convenue et approximative pour combler la soif de vérité de deux éminents chercheurs que sont Adrian Melott, spécialiste des sursauts gamma, dont les plus violents sont la conséquence de supernovas et le paléontologue Bruce Lieberman.
Afin de préserver un soupçon de suspense pour le visionnage de cette vidéo et de cet ultime cataclysme terrien je vous laisse découvrir le constat et le résultat des recherches de nos deux scientifiques.
En cas d’explosion de supernova, voilà ce à quoi nous, humains, serions confrontés aujourd’hui : nuage de smog, cancers de la peau, altération de l’ADN, la faune et la flore dévastées et un retour à la normale après seulement une dizaine d’années ; là encore, on pourrait évoquer la notion d’extinction de masse, car seul, 5 à 10% de la population actuelle y survivrait !
S’il s’agissait de faire une moyenne, on pourrait noter qu’une extinction de masse se produit environ tous les 62 millions d’années, et pour Adrian Melott, c’est vers l’espace que nos yeux doivent se tourner pour y trouver une explication, tout en sachant qu’apparemment, nous sommes encore tranquilles pour 10 millions d’années, du moins en ce qui concerne le rayonnement cosmique et son influence sur les planètes et leurs éventuels habitants, dont nous-mêmes !
Au 21ème siècle, époque du règne humain, se trame peut-être une extinction de masse car certains signaux d’alerte sont en train de virer progressivement au rouge !
C’est le cas en Afrique du Sud, une des régions les plus riches en biodiversité et où en 2006 les températures élevées et la sécheresse qui en découle à vu apparaître un phénomène inquiétant : la non résistance liée à la chute du taux de photosynthèse d’une espèce végétale considérée comme des plus robustes, la Protéacée.
Entre les végétaux et les animaux, certains scientifiques prédisent la disparition d’un million d’espèces d’ici à 2050, et cette fois, nul besoin de chercher quelle est la cause de cette probable 6ème extinction de masse, car les responsables ont pour nom : les hommes.
D’un côté, nous sommes comparables dans le cas présent, à une vulgaire mauvaise herbe qui envahit tout l’espace au détriment de l’équilibre d’un écosystème harmonieux, et de l’autre côté, nous sommes responsables du réchauffement climatique qui pourrait engendrer un futur proche à l’issue tragique !
Alors l’espèce humaine en voie d’extinction, certainement, mais la véritable question est de savoir…Dans combien de temps ?
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